Itinéraire 10 jours en Crete

L'itinéraire en bref

Lorsque la décision fut prise de découvrir la Crête, je ne pensais pas devoir faire autant de choix en préparant l’itinéraire. Je n’avais pas pris la mesure de sa superficie (8335 km2 en faisant la plus grande île de Grêce), de son relief tourmenté rendant les liaisons assez longues ni de la quantité de richesses que l’île a à offrir. 

Si comme nous, vous ne disposez que d’une dizaine de jours, je vous conseille donc de vous concentrer soit sur l’ouest soit sur l’est de l’île.

Nous avons choisi l’ouest pour ses plages de sable rose, les cités d’Hania et de Réthymnon et les célèbres gorges de Samaria.

 
 
  • 1 nuit à La Canée
  • 2 nuits à Georgioupoli
  • 2 nuits à Chora Sfakion
  • 2 nuits à Sougia
  • 2 nuits à Elafonisi
  • 2 nuits à Falasarna
  • 1 nuit à La Canée

Jour après jour

La Canée & Réthymnon

Jour 1 – Arrivée à La Canée

Ayant décidé de se concentrer sur la partie ouest de l’île, nous avons choisi d’arriver à La Canée plutôt qu’Héraklion. De plus, Transavia propose des vols directs en été depuis Paris.

Après avoir récupéré la voiture de location à l’aéroport (louée via Carigami par qui je passe systématiquement maintenant), nous rejoignons La Canée pour prendre possession de notre chambre d’Hôtel qui se trouve dans la vieille ville.

Comme il n’est pas possible de pénétrer le centre historique de la Canée en voiture, nous garons celle-ci sur un parking gratuit situé juste à l’entrée de la ville : Talos square.

Nous nous engeons alors rapidement à pied dans un dédale de ruelles du quartier de Topanas où se situe notre Hôtel, le long du port vénitien.

Très rapidement nous ressentons cette ambiance propre à la Grèce que nous adorons, de charmantes ruelles pavées longées par des maisons pittoresques et devant lesquelles les habitants s’assoient pour discuter avec amis ou familles qui passeraient par là.

L’hôtel (Elia Zampeliou boutique hôtel) que nous avons choisi est très bien situé et dispose d’une terrasse avec vue sur le phare absolument fabuleuse. La chambre est grande, très confortable et la déco très soignée mêle pierres apparentes et mobilier moderne de qualité. Bon clairement le spot se paye ! 90 euros la nuit petit déjeuner compris (beaucoup de choix sous forme de buffet à volonté) et le service est vraiment irréprochable.

Il est déjà presque l’heure de diner et nous décidons avant toute chose d’aller nous promener dans notre quartier de Topanas. Les rues Odos Theotokopoulou et Parados Kondilaki sont particulièrement jolies, ne les ratez pas !

Au cœur du centre touristique, nous nous rendons au restaurant Semiramis plébiscité par notre guide et validé par notre hôte. Il est vrai que l’on devine le gros potentiel touristique de la ville et sommes donc méfiants sur les restos du centre qui pour certains ressemblent vraiment à de gros attrapes touristes. Nous ne regretterons pas notre choix, non seulement le cadre est charmant mais en plus la nourriture y est bonne, bon marché et très copieuse.

Après diner, nous décidons de continuer notre visite de la vieille ville en longeant le port vénitien. Bon on est mieux à en profiter depuis notre terrasse car l’endroit est très fréquenté et les restos/ bars le long du port n’ont plus grand-chose de grecque… la balade reste sympa mais on ne s’y arrête pas.

Un bon plan si vous souhaitez malgré tout diner sur le port mais à l’écart de cette agitation touristique : Chalkina est une autre excellente adresse de la ville et la terrasse face aux bateaux est vraiment très sympa.

Au cas où vous ne liriez pas cet article jusqu’au bout, je tiens à préciser un fait dès maintenant pour éviter toute déception. Nous sommes arrivées à La Canée le 14 juin et avons passé une autre nuit ici la veille du départ le 26 juin. Je peux vous affirmer qu’à seulement 12 jours d’intervalle, nous n’avons pas vécu la ville de la même façon et avons pu apercevoir l’enfer que doit être cette destination en juillet/ août. Je sais bien que certains n’ont pas le choix mais je préfère le préciser quand même…

Jour 2 – La Canée

Après un bon petit déjeuner depuis notre terrasse avec vue et sur laquelle nous avons eu la chance d’être seuls, nous partons explorer le reste de la ville en commençant par ses marchés.

C’est pour moi le moyen le plus agréable de découvrir l’art de vivre local, à condition bien sûr d’éviter les marchés « pour touristes ». 

On passe donc très furtivement par le marché en croix ne vendant pratiquement que des produits pour touristes et continuons en direction de la rue Minoos, où on nous avait indiqué un marché plus authentique que le précèdent. Nous voilà alors plongés au cœur du quotidien des habitants de La Canée bien cachés mais que l’on découvre très vite en sortant de l’axe touristique principal.

En parcourant la ville, nous lui trouvons un charme certain mais « de pas très grecque » ou tout du moins différent de ce que nous avions pu voir lors de nos précédents voyages en Grèce. Cela s’explique par son histoire ayant influencé de milles manières l’architecture de la ville. On notera notamment la présence de minaret, témoin de l’époque turque.  

Il est midi quand nous rendons les clés de notre chambre pour prendre la route en direction de la province de Réthymnon (environ 1h30 de route).

Notre camp de base pour explorer cette partie de l’île se situe à Georgioupoli et nous logeons à Poledas Apartments (55 euros/ nuit). Notre studio est spacieux, très propre et confortable. L’établissement dispose même d’une petite piscine mais malheureusement située trop proche d’une route très empruntée, pas de problème pour dormir mais le farniente à la piscine souffre du coup du bruit.  

L’après-midi nous nous rendons à la plage située à l’ouest du village de Georgoupoli: un peu trop fréquentée à notre goût… et cherchons à nous en éloigner. La mer sur notre droite, nous longeons celle-ci jusqu’à un pont sous lequel nous passons nous menant à une petite plage plus calme, kalivaki beach, dont la particularité est l’adorable petite chapelle posée sur l’eau.

En fin de journée, nous partons visiter Réthymnon et prévoyons également d’y diner.

Nous parcourons ainsi les ruelles tout à fait typiques de la ville remplies de restaurants, bars et boutiques. C’est touristique certes mais l’ambiance est très agréable et il est facile de sortir des rues commerçantes pour en découvrir d’autres fréquentées cette fois par les habitants de Réthymnon.

Nous dinerons ce soir-là dans un restaurant au cadre assez exceptionnel que je vous conseille tant pour l’endroit que pour la cuisine plus élaborée que ce que vous aurez l’habitude de manger dans les typiques tavernes grecques. Le restaurant Prima Plora dispose d’une terrasse composée de plusieurs étages qui surplombe la mer. Surtout pensez à réserver si vous souhaitez être en terrasse et proche de la mer pour profiter du bruit des vagues sur les rochers.

Pour les amoureux , ambiance romantique garantie !

La vallée d'Amari jusqu'à Préveli Beach

Jour 3 – Villages oubliés dans la vallée d’Amari & bains de mer…

Nous partons en direction d’Arkadi situé à une vingtaine de km au sud de Réthymnon pour y visiter son monastère avant de s’enfoncer dans la vallée.

Le monastère d’Arkadi datant du 11ème siècle fut le témoin d’une scène historique tragique rendant la visite particulièrement émouvante.

Le musée ne présente pas un nombre important de pièce mais Il est agréable de se promener dans les annexes du monastère et son jardin.

Nous reprenons ensuite notre route à la découverte de la vallée d’Amari et découvrons dans un paysage vallonné et sauvage de charmants villages. Ne manquez pas d’emprunter la jolie route qui mène à Pastos en passant par le petit village de Kalogeros et arrêtez-vous également au village de Spili si vous n’êtes pas déjà affamé 😋

S’étant rapprochés du sud de l’île, nous décidons de poursuivre notre route jusqu’à Myrthios pour y déjeuner. Nous nous rendons à la Taverna Plateia disposant d’une superbe terrasse avec vue imprenable sur le golfe de Plakas et en plus on y mange très bien !

Une fois rassasiés, nous parcourons les petites ruelles du village avant de nous rendre à Preveli beach situé au sud de l’île. Il faut savoir que pour y accéder il faut descendre près de 500 marches qu’il faudra remonter ensuite mais ça en vaut la peine.

Préveli beach est un site assez incroyable car l’on y trouve non seulement une plage mais également une rivière sur fond de palmiers, les deux étant séparés par un banc de sable.

L’endroit est vraiment très beau et alterner mer et rivière pour la baignade fut un vrai plaisir. Bon à savoir, on y trouve facilement de l’ombre et il y a un snack pour boire un verre ou manger sur le pouce.

Le soir, nous décidons de retourner diner à Réthymnon pour continuer d’explorer la ville. Nous nous adonnons alors à la « volta » en bord de mer, traditionnelle promenade en soirée avant le diner. Comme à La Canée, la ville possède un port vénitien, une mosquée mais aussi une plage.

Nous dinerons au cœur de la ville au restaurant Lemonokipos sur une belle terrasse sous les citronniers. Je vous le recommande !

De Chora Sfakion à Loutro

Jour 4 – Argiroupoli & départ pour Chora Sfakion

Avant de partir rejoindre notre 3ème étape, nous allons visiter le village d’Argiroupoli.

Nous nous garons en bas du village au bord d’une route entourée d’une végétation très luxuriante et bordée de tavernes dans lesquelles coule des sources d’eau clair. Également de gros poissons dans des bassins et des agneaux en train de cuire à la broche.

Ce n’est franchement pas l’heure d’aller manger donc nous décidons de prendre le petit escalier que nous apercevons sur notre gauche pour rejoindre le cœur du village. Attention ça grimpe mais c’est joli! Arrivés en haut nous avons chaud et soif, nous montons sur la petite terrasse d’un snack boire un jus d’orange frais pressé pour moi et un jus d’avocat pour Fred. Le village est plutôt mignon et vaut surtout pour sa mosaïque, l’une des plus belles de Crête.

Nous retournons ensuite à l’hôtel faire nos valises et rejoindre la 3ème étape de ce séjour à Chora Sfakion.

Notre logement est un peu en retrait, à Anapoli Sfakion dans les hauteurs. Le spot est absolument parfait. Les chambres se situent au-dessus de la taverne de l’hôtel et celles-ci ont été refaites récemment. Elles sont confortables et équipées d’une superbe douche à l’italienne. 

De plus le resto est très bon, l’accueil charmant et les principaux sentiers de randonnées sont accessibles à pied. Que demander de plus ? Ah oui et ce n’est pas cher ! (37 euros/ nuit).

Après avoir déjeuné sur place, nous partons pour la plage de Llingos que nous avons repéré sur la route. N’hésitez pas à descendre avec la voiture, il y a la possibilité de se garer. Au premier abord la plage ne parait pas incroyable mais plus on s’approche du bord, plus le cadre est agréable. Il y a la possibilité d’y louer des kayaks également et de rejoindre certains des spots dont je vous parlerai plus bas et auxquels nous avons accédé en randonnée, pour ceux qui préfèrent faire travailler les bars plutôt que les jambes donc.

Après plusieurs bains de mer ici, nous décidons de rejoindre Frangokastello pour une dernière baignade dans un cadre insolite puisqu’un château fort se dresse sur la plage ! Il n’y a strictement rien à visiter mais on trouvait le concept inhabituel. Ici aussi ne vous fiez pas aux abords, une fois sur la plage et surtout depuis la mer, vous la trouverez bien agréable et originale.

Le soir, nous dinerons en bord de mer sur le charmant petit port de Chora Sfakion. Allez donc essayer l’agneau braisé à la sauce yaourt à la Taverne Livikon, vous m’en direz des nouvelles !

Jour 5 – Randonnée jusqu’à Loutro 

Plutôt que de prendre le bateau pour visiter Loutro, nous décidons d’emprunter le chemin de randonnée qui longe la mer jusque-là.

Sachez qu’aucune route ne mène à Loutro, 3 solutions pour y accéder : la randonnée, le bateau ou le kayak.

A noter également un niveau de difficulté moyen pour cette randonnée sur laquelle il n’y a pas toujours de chemin. Il faut alors parfois escalader de gros rochers pour se frayer un chemin.

Heureusement la randonnée donne accès à plusieurs plages permettant de se rafraichir avant de reprendre l’exercice !

La première est sweat water beach, une plage vraiment agréable d’où jailli des sources d’eau claire permettant de se rincer après le bain de mer. Sur place une jolie cabane sur la mer permettant de boire ou manger quelque chose. Et des tout-nus aussi, au cas où cela vous gênerait… ambiance un peu hippie en y repensant 😉

La fin du parcours laissant petit à petit se deviner Loutro est très beau et donnera quelques jolies photos. Loutro est un ancien petit port de pêche parsemé de maisons blanches aux volets bleus rappelant l’architecture des cyclades.

Une fois arrivée à Loutro, j’hésite entre me jeter à l’eau ou boire une bière bien fraiche ! Oui nous avons eu chaud… La bière l’emporte !

La plage est très mignonne mais vraiment riquiqui, j’imagine qu’en pleine saison cela doit être compliqué de s’y installer.

Si vous êtes en quête de solitude, poussez la balade jusqu’aux criques de Finika ou Marmara.

Les gorges de Samaria

Jour 6 – Départ pour Sougia, point d’entrée des gorges de Samaria

Il n’existe pas de route longeant la côte depuis Chora Sfakion pour rejoindre Sougia, nous avons donc le choix du bateau avec la voiture ou de repasser par le nord de l’île pour ensuite redescendre et ainsi contourner les montagnes. Nous choisissons la voiture pour plus de flexibilité, il faut compter environ 3h de route.

Nous arrivons à Sougia à l’heure du déjeuner. Après avoir déposé nos affaires dans notre chambre à la pension Irene (accueil charmant, chambres correctes, 55 euros/ nuit), nous allons déjeuner dans une taverne au bord de la mer, chez Lyvikon dans une ambiance très relax et passons un agréable moment.

La journée de la veille fut chargée et sachant ce qui nous attend le lendemain, nous décidons de garder des forces et passons l’après-midi sur la plage de Sougia alternant baignade, sieste et lecture. Un vrai moment de détente, parfois ça fait aussi du bien!

Jour 7 : les gorges de Samaria

Il est assez facile de se rendre dans les gorges de Samaria depuis Sougia, c’est la raison pour laquelle nous l’avions choisi comme étape de notre voyage.

Un bus passe directement devant la plage tous les matins à 7h00 pour remonter les randonneurs jusqu’à Omalos, point d’entrée des gorges.

La randonnée s’achève à Agia Roumeli depuis lequel un bateau vous ramènera à Sougia. A noter que le seul et unique bateau part à 17h30 mais vous verrez que cela vous laisse largement le temps de traverser les gorges à votre rythme.

Il existe d’autres moyens de se rendre aux gorges de Samaria (notamment si vous voulez effectuer le chemin dans l’autre sens mais attention ça grimpe !) mais après quelques recherches, c’est la façon qui nous a paru la plus simple et qui permet en plus de finir par un bain de mer ! Fort appréciable après 5h/ 6h de marche. 

Arrivés vers 8h à Omalos, tickets en poche (achetés sur place, 5 euros/ pers), nous entamons la descente dans ces gorges figurant parmi les plus profondes d’Europe. Depuis là-haut, superbe point de vue sur la vallée.

Sur notre chemin de superbes cascades d’eau claire invitant à la baignade mais nous ne cédons pas à la tentation car cela est strictement interdit pour des questions sanitaires. Il s’agit en effet de l’eau qui alimente le village d’Agia Roumeli et qui est donc bu par ses habitants.  Vous pourrez en revanche recharger votre gourde autant de fois que vous le souhaitez, l’eau est bonne et froide, un vrai rafraichissement pour les randonneurs que nous sommes.

Sur la fin du parcours, les gorges atteignant 300 mètres de haut se rétrécissent ne laissant que 2,5 mètres de passage. On traverse alors par endroit la rivière bordée de lauriers roses, l’environnement est vraiment superbe, un vrai bain de nature à l’état pur !

Arrivés à la fin du parcours, la 2ème meilleure bière de ce séjour 😉

Une fois désaltérés, nous reprenons le bout de chemin nous menant à Agia Roumeli et ni une ni deux nous plongeons dans la mer, un vrai bonheur, parce qu’on a quand même eu un peu chaud et surtout on en a plein les guibolles.

Nous attendrons le bateau à l’ombre d’un parasol avec un délicieux café frappé.

A noter que les transats et parasols sont ici plus chers que partout ailleurs (5 euros par personne là où d’habitude nous payons 5 euros le parasol et les 2 transats, cela dit une consommation était incluse dans le prix alors l’un dans l’autre on s’y retrouve j’imagine…)

Le soir nous resterons à Sougia et passerons un délicieux moment à la terrasse du restaurant Smaragdus pour l’apéro et nous dinerons ensuite au restaurant Polifimos situé plus haut dans le village, dotée lui aussi d’une agréable terrasse.

Si vous n’êtes pas de nature sportive, une alternative à la visite des gorges peut-être de visiter pendant 2 jours l’île de Gavdos. Elle sera certainement au programme d’un autre voyage en Crête pour nous un jour.

Elafonisi

Jour 8 – départ pour Elafonisi

Après environ 2h de route, nous voici à l’avant dernière étape de ce séjour.

J’avais lu que le site était spectaculaire et offrait l’une des plus belles plages de Crête, c’est la raison pour laquelle nous avons choisi d’élire domicile ici pour 2 nuits, au Elafonissi resort family.  Préférez les studios indépendants aux appartements du bâtiment principal. Le nôtre était vraiment charmant, un peu isolé et rénové.

De plus, le restaurant de l’hôtel est le meilleur du coin. C’est donc là que nous déjeunerons tous les midis.

Après une petite sieste, nous décidons de partir à la découverte du site d’Elafonisi.

Depuis le (très grand) parking qui laisse déjà supposer le monde qu’il y aura sur la plage, on devine alors la presqu’île d’Elafonisi relié à la côte par un petit banc de sable, le paysage est vraiment superbe.

Comme nous sommes en plein milieu de l’après-midi, nous décidons de quitter la plage principale et de ne pas nous aventurer aujourd’hui sur la presqu’ile par crainte d’y trouver vraiment beaucoup de monde. Après tout nous logeons en face donc nous reviendrons demain matin profiter du spot.

Une fois sur la plage, nous prenons alors à gauche et après avoir crapahuté voir escaladé certains rochers, on découvre alors une côte plus sauvage au relief rocailleux mais laissant deviner 2 ou 3 minuscules criques de sable. Nous sommes alors seuls et profiterons de cette eau exceptionnellement claire jusqu’à la tombée du jour.

Jour 9 – Farniente à Elafonisi

Réveillés de bonne heure comme à notre habitude, nous partons pour la plage vers 8h30.

A noter que le village de Milia ou de Palechora peuvent se révéler être d’agréables points de chute pour visiter Elafonisi mais il vous faudra alors vous lever très tôt pour faire la route jusqu’ici et avoir l’endroit pour (presque) vous tout seul.

En effet, là où nous sommes il n’y a pas de village à proprement parler donc si vous souhaitez un peu d’animation le soir, il faudra prendre la voiture. Il existe néanmoins de très bonnes tavernes à 5 minutes en voiture de là sur la route, certaines avec vue mer.

Nous nous engageons sur le banc de sable menant à la presqu’ile et découvrons alors un véritable paysage de carte postale : des plages de sable fin sur fond de dunes de sable et délimitées par de petits rochers. Une eau d’une limpidité exceptionnelle qui vient se coucher sur des bancs de sable rose. L’endroit est tout simplement magique ! et nous ne sommes vraiment pas nombreux, un vrai bonheur.

Il ne manque que les tortues pour faire de cet endroit un spot digne des Philippines sans exagérer.

Nous quittons les lieux vers 11h à contre sens des voitures commençant à remplir le parking.

Je confirme donc que le créneau idéal est sans doute entre 9h et 11h pour profiter de l’endroit en toute quiétude.

L’après-midi, nous partons à Palechora, un petit port de pêche avec deux ouvertures sur la mer. Préférez celle de sable à celle de galets. La portion de plage située en face du Jetee Beach Bar est très agréable, vous pourrez ensuite y prendre l’apéro les pieds dans le sable.

En fin de journée, nous profitons de la lumière du soir pour visiter la ville, charmante et animée, pourvue de nombreuses terrasses dans les ruelles ou sur des placettes invitant à lézarder. Pas étonnant que l’endroit fut un repaire de beatniks pendant longtemps…

Et à environ 5km de là, une excellente adresse à retenir : le restaurant To Scholio dotée d’une agréable terrasse placée sous un immense olivier. La cuisine est vraiment excellente et différente des plats que vous trouvez dans les tavernes traditionnelles, ça change un peu donc.

Selon votre itinéraire et vos choix d’activité, Palechora peut s’avérer un excellent choix pour établir votre camp de base. On y serait bien resté plus longtemps nous !

Phalassarna & Gramvoussa

Jour 10 – départ pour Phalassarna

Ultime étape de ce séjour. Comme le temps est passé vite ! Et pourtant nous avons l’impression d’être parti il y a longtemps… un signe de vacances réussies ça qu’en dites-vous ?

Nous voilà donc repartis vers le nord toujours à l’Ouest de l’île en longeant la côte.

Notre hôtel, le Falasarna Bay se situe en bord de mer et offre une jolie vue sur celle-ci depuis la petite terrasse de notre chambre (un bon rapport qualité/ prix à 55 euros la nuit petit déjeuner correct inclus).

A midi, nous partons déjeuner à la taverna Vassilis, un restaurant avec terrasse et jardin à la végétation luxuriante. L’accueil est adorable et la cuisine délicieuse, je vous conseille le Bouraki, très parfumé.

L’après-midi nous descendons à la plage de Falasarna. La baie est immense donc ne pas hésiter à s’éloigner pour trouver des coins un peu plus tranquilles.

Le soir nous irons diner chez Captain Nicolas, une autre très bonne adresse sur la plage cette fois où vous aurez la possibilité de manger littéralement les pieds dans le sable. On y va surtout pour son poisson.

Jour 10 – découverte de la presqu’île de Gramvoussa

Nos sandwichs prêts, nous partons le matin vers 9h en direction de la presqu’île de Gramvoussa.

L’endroit est accessible également en bateau mais on se retrouve alors débarqué par centaines vers 14h, pas trop notre tasse de thé…

Pour s’y rendre en voiture il faut suivre la direction de l’hôtel Balos Beach et emprunter la piste à flanc de montagne qui mène au parking. Vérifier bien vos pneus avant de partir car le chemin est caillouteux et parsemé de nids de poules à éviter mais pas de soucis, tout le monde roule au pas et au final on s’en sort très bien. Alors certes du coup on met bien 30 minutes pour parcourir cette piste de 7km mais bon vous verrez que cela en vaut la peine.

Arrivés sur le parking, un chemin descend vers la mer, comptez environ 25 minutes pour rejoindre la plage (facile à l’aller mais un peu plus dur au retour quand il s’agit de remonter J).

Très rapidement nous apercevons depuis le chemin la presqu’île de Gramvoussa et là « pincez moi ou je rêve ? », « nous serions-nous téléportés aux caraïbes ? ». Le point de vue est tout simplement INCROYABLE, presque irréel.

La presqu’île est reliée à la côte par un banc de sable avec de chaque côté un lagon, plutôt bleu céladon à gauche et turquoise à droite. On reprend nos esprits et des photos puis amorçons la descente.

Arrivés en bas, il est déjà 10h30 et sans dire qu’il y a du monde, nous ne sommes pas seuls non plus.

On se dépêche alors de prendre des transats et parasols (10 euros la journée pour 2) et sans le savoir nous choisirons le meilleur endroit pour profiter des lieux.

Nous nous sommes rués sur des transats faisant face au lagon de gauche car ceux-ci étaient plus espacés les uns des autres et notre emplacement étaient même délimités par deux rochers rendant impossible trop de proximité avec nos semblables 😉

Plus tard dans la journée, nous comprendrons que tout le monde se concentre sur la droite car l’eau y est plus limpide et ce lagon aussi plus proche du snack.

Bien content d’être installés là où nous sommes nous passerons facilement d’un lagon à l’autre sans pour autant s’agglutiner avec les autres touristes.

La baignade est délicieuse, l’eau est superbe et beaucoup plus chaude aussi que les autres plages jusqu’à maintenant. J’avais lu des témoignages la disant polluée, nous n’avons pas observé cela mais tout doit dépendre du vent et du courant j’imagine.

Nous profitons de ce magnifique spectacle quand soudain arrive vers 14h un énorme bateau débarquant sur la presqu’ile des centaines de personnes, ça ne s’arrête pas de descendre c’est dingue. On craint alors que cela ne sonne la fin de la récré mais par chance, ils s’agglutinent comme tout le monde sur le lagon de droite nous préservant ainsi de l’agitation touristique des lieux. Décidément, nous ne l’avons pas fait exprès mais quel choix judicieux !

Nous repartons en fin d’après-midi pour Falasarna et après une bonne douche, nous irons diner à Kastelli à la Taverna Papadakis située sur la promenade en bord de mer. Très bonne adresse pour manger du poisson.

Retour à La Canée

Jour 11 – retour sur la Canée

Dernier jour de vacances.

Nous reprenons l’avion vers 10h le lendemain matin et avons pour cette raison, décidé de loger non loin de l’aéroport de La Canée plutôt que dans le centre-ville comme à l’aller.

Nous avons trouvé sur Airbnb, un studio dans le petit lotissement Theodosia situé sur les hauteurs de la ville à seulement 10 minutes de l’aéroport et pourtant dans un environnement très agréable.

L’endroit dispose notamment d’une piscine avec vue superbe sur la mer.

Arrivée en milieu de matinée, nous profitons directement de celle-ci.

Pour déjeuner nous cherchons un endroit sympa au bord de l’eau pour profiter jusqu’au bout des délicieux bains de mer crétois.

En cherchant rapidement sur internet, je tombe sur un restaurant situé à Stavros. Il s’agit en plus de la plage où fut tourner la très célèbre scène de Sirtaki dans le film « Zorba le grec ».

Sur les traces de Zorba donc, nous partons rejoindre le restaurant Almyriki.

Croyez-moi, on ne pouvait pas mieux conclure ce séjour ! Tout était parfait, la très jolie terrasse du restaurant ombragée au pied d’un moulin et face à la mer, la délicieuse salade de poulpe, le rafraichissant vin blanc et devant nous le petit décor de cinéma plongé dans une ambiance familiale. On ne veut vraiment pas rentrer !

Le soir, nous décidons de passer notre dernière soirée à La Canée pour boucler la boucle comme on dit.

Pour les courageux qui ont lu cet article du début à la fin, vous savez déjà que nous n’avons pas reconnu la ville que nous avions laissé 12 jours avant. Nous sommes le 26 juin et visiblement de nombreux pays européens sont déjà en vacances.

Il semble y avoir autant de monde dans les rues que pour la braderie de Lille, les restaurants sont pleins et annoncent des temps d’attente d’1h30 ou alors ne prennent soudainement plus la CB… Des yachts ont fait leur apparition sur le petit port de pêche, les tables hautes sont sorties avec en fond sonore de la musique pour « s’ambiancer » comme on dit, les filles sont apprêtées et maquillées comme des voitures volées. C’est Saint Tropez ou quoi ???

En s’éloignant de cette folie, on parvient à trouver un resto sympa avec quelques tables dans une très jolie ruelle, fréquentée certes mais ça nous va très bien après s’être cassé le nez 5 fois dans d’autres restaurants.

Heureusement nous conclurons quand même ce dernier jour de vacances par un moment magique.

Nous longeons le port vénitien sur le chemin du retour quand je vois soudain une famille s’extasier sur le bord. Je m’approche et aperçois mon compagnon tant apprécié aux philippines… une énorme tortue de mer ! la mer n’est vraiment pas profonde sur le bord donc on peut la suivre tant qu’elle longe le port remontant régulièrement à la surface pour respirer. Un vrai moment d’émotion et de rire aussi avec Fred à qui je n’ai pas arrêté de dire sur les plus belles plages que nous ayons visité « manque plus que les tortues ici et c’est la paradis ».

Jour 12 – Départ 8h le lendemain pour l’aéroport

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